Vernissage de l’exposition « Cartographies du sensible » de Mathias Poisson et Walid Farouk à NDS

« Cartographies du sensible » de Mathias Poisson et Walid Farouk est la nouvelle exposition proposée dans la galerie de NDS et inaugurée le 16 février 2017 .

Deux démarches particulières relatives au lien unissant les personnes aux territoires traversés sont présentées au public à travers l’exposition proposée.

Dans son discours d’ouverture, Yann de Lansalut, proviseur du lycée, évoque l’invitation au voyage, thème de la francophonie cette année, à travers ces regards croisés. Hormis le public venu de l’extérieur, cette exposition se veut avant tout un support pédagogique qui sera largement utilisé en présence des artistes durant des ateliers avec les élèves.

Mathias Poisson, né en France, effectue depuis plus de 15 ans des recherches artistiques au cours desquelles il dessine ses parcours, cartographie des quartiers et crée des traces photographiques pour mémoriser ses évolutions géographiques. Il compose ainsi des cartes subjectives montrant des lieux visités ou traversés.

Durant son séjour en résidence à Istanbul en 2013, il réalise une série de croquis à partir des récits et des observations collectés durant sa dizaine de promenades avec des habitants du quartier de Tophane. La visite de la partie de l’exposition lui étant consacrée nous emmène aussi dans des villes du sud de la France, ainsi qu’en Algérie, au Liban et en Italie.

Walid Farouk, né au Soudan de mère soudanaise et de père égyptien, cherche à créer des ponts entre son pays natal et l’Egypte où il s’installe à 30 ans avant de venir vivre à Istanbul en 2015. Il participe à des mouvements artistiques à travers lesquels des artistes de divers pays réalisent des expositions collectives . Il fonde Nabta, espace culturel destiné à promouvoir des échanges et des dialogues entre artistes d’horizons différents.

Il présente, entre autres à NDS, des portraits de taille imposante sur lesquels figurent les traces des territoires traversés et les conflits intérieurs liés au déplacement. Une partie du continent africain est visible sur le visage d’un homme présenté sur un collage réalisé en Egypte. La géographie de villes occidentales apparaît, quant à elle, sur sa série de portraits de visages africains effectués à Istanbul.

L’exposition est ouverte au public du vendredi 17 février au vendredi 28 avril 2017 (sauf les dimanches) de 9 h 30 à 16 h 00 (19 h 30 les soirs de spectacle ou de concert).