Visite des Préparatoires C et rencontre : le compte-rendu

L’exposition sur les femmes ottomanes est arrivée au moment ou nous travaillions dans la classe l’interview. Inviter Madame Anne Baradel dans la classe était un excellent moyen de prolonger l’intérêt suscité par l’exposition et de faire pratiquer en situation réelle le questionnaire.
Il y a eu de jolies productions par groupes que nous avons réunies en un texte unique.

Quelques élèves se sont essayés au discours rapporté des paroles de Madame Anne. Avec bonheur. Les professeurs de français de Préparatoire C.

Le mercredi 8 Avril, pendant le cours de médiathèque, nous, les élèves de Préparatoire C, sommes allés à l’exposition qui se trouve dans la galerie de notre école. Cette exposition était à propos des Femmes Ottomanes. Cette exposition nous a montré l’évolution des femmes qui ont vécu dans différentes régions de l’Empire Ottoman. Il y avait beaucoup de photos composées et naturelles et des cartes-postales. Cette exposition a été préparée par Madame Anne Baradel. On a fait une interview avec elle pour mieux la connaître.

Le vendredi 10 Avril, elle vient dans notre classe, la Préparatoire C. Nous lui posons des questions sur sa vie. Elle nous explique qu’elle a grandi dans le sud de la France et qu’ elle a étudié à Montpellier, à Montréal au Canada puis à Paris. Elle ajoute qu’elle aime voyager, c’est pourquoi elle a vécu dans plusieurs pays étrangers.

On lui demande si elle aime Istanbul. Elle répond qu’elle aime beaucoup İstanbul, qu’ elle a décidé de rester ici, et qu’elle y est depuis 3 ans. Elle trouve les Turcs sympathiques, elle adore traverser le Bosphore en bateau.

Après, on lui demande de parler de sa profession et elle explique qu’elle en a plusieurs. Elle a travaillé pour créer des sites internet, elle est professeur, et à Notre-Dame de Sion, médiathécaire et commissaire des expositions. Elle s’intéresse à beaucoup de choses, elle aime la culture, les arts, et l’histoire, et quand elle organise une exposition, elle fait beaucoup de recherches.

Ensuite, nous lui parlons de l’exposition. Nous voulons savoir comment elle l’a préparée, si c’était difficile, comment elle a choisi le thème. Elle explique que c’est la direction qui a choisi le thème. Il y a quatre ans, il y a eu une autre exposition de cartes postales sur les femmes d’Afrique du Nord à la même époque. Cette fois, elle a préparé avec le livre de Christine Peltre, Femmes Ottomanes, ce n’était pas difficile car elle aime faire des recherches et elle est curieuse et patiente, mais elle dit que ça a duré une année de préparer cette exposition. Elle dit qu’elle a trouvé des anciens livres chez des bouquinistes, des informations dans le journal Kalem (1906-1908), et elle a aussi acheté des cartes postales dans les ventes aux enchères. Elle a fait beaucoup de recherches sur l’Empire Ottoman et les Femmes Ottomanes.
Nous sommes curieux et nous voulons savoir si elle voudrait être une femme ottomane. Elle ne pense pas.
Enfin, elle nous confie que, dans l’exposition, elle préfère la partie polaroid parce qu’elle est la plus active et dynamique.

On éprouve de la joie en visitant cette exposition. On était heureux d’apprendre de nouvelles choses à propos des femmes ottomanes.
Cette exposition nous a beaucoup plu, surtout la partie des cartes postales et où on prenait des photos nostalgiques. Quelqu’un dit que c’est une exposition intéressante car beaucoup d’enfants veulent connaître l’histoire de leur origine. Efe ajoute qu’il voit la différence entre les femmes ottomanes et les femmes modernes, plus libres, c’est une bonne évolution selon lui. Ata pense que cette exposition est pour les femmes et aussi pour les hommes. Ege conclut que tout le monde doit venir et la voir.

Nous avons passé un bon moment et nous remercions infiniment Mme Anne pour cette exposition et pour l’interview qu’on a faite avec elle.

Les élèves de Préparatoire C